venerdì 11 giugno 2010

Lo vogliamo capire????







Bref aperçu historique

La présence du Chart Polski en Pologne peut être certifiée dès le XIIIème siècle ; cette race descend probablement de lévriers asiatiques de type Saluki. Il est impossible que cette race soit le résultat d'un croisement entre Greyhounds et Barzoïs, comme le prétendait l'auteur russe Sabaniejew, les Barzoïs n'étant pas connus avant le règne du Tsar Ivan le Terrible au XVIème siècle. Les citations du Chart Polski dans la littérature, spécialement dans la littérature de chasse, sont fréquentes et les représentations dans la documentation iconographique sont très uniformes. L'aspect inchangé du lévrier polonais dans la peinture prouve que malgré les croisements, la race a gardé son aspect d'origine jusqu'à la fin du XIXème siècle.


Foto e testi da -A propos du Chart Polski, le 13me Levrier- di Philippe e Francoise Duponcheel-
C’est en janvier 2001, à Paris, que les commissions des standards et scientifique de la F.C.I. ont enfin reconnu officiellement et à titre définitif le CHART POLSKI (standard n° 333). C’était là l’issue heureuse d’un long parcours entamé trente ans plus tôt par des éleveurs polonais, parmi lesquels Malgorzata et Iza Szmurlo, et un parcours entamé depuis des siècles par leur lévrier national.



Avant de passer aux commentaires du standard, vous trouverez ci-dessous une copie d’un des premiers projets de standard du Chart Polski (rédigé par Malgorzata Szmurlo) et, dans les pages qui suivent, le texte officiel du standard n° 333 du Chart Polski (publié le 1er octobre 1999).



Gli albori della rinascita della razza: Daria la capostipite con una giovanissima Goska Szmurlo , Tierzaj Sybir e Wiuga....




Premier appel en 1972 …




… premières réponses, de 1977 à 1980.











En 1971, Maciej Mroczkowski, éleveur renommé de Sealyham terrier, se débrouilla pour rassembler des informations sur les Charts Polski vivant sur le territoire de l’U.R.S.S., dans la région de Rostov (Ukraine) : après la Révolution d’Octobre, ces chiens ont été transportés des grands territoires privés vers les fermes collectives où, pour conserver leurs aptitudes à la chasse, ils ont été élevés sans être croisés avec d’autres races. Dès 1972, en cynologue passionné, le Dr. Mroczowski écrivit un article dans un hebdomadaire populaire « Przekroj » au sujet des lévriers polonais, de leur histoire et de leur situation à ce moment-là. D’après les cynologues russes, le cheptel pouvait être évalué entre quelques douzaines et quelques centaines de spécimens … mais les autorités soviétiques envisagaient de promulguer une nouvelle loi interdisant toute chasse avec des lévriers. La race risquait alors d’être menacée d’extinction.
Maciej Mroczkowski lança donc un appel pour sa sauvegarde. L’article était accompagné de la photo d’un chien typique, pas très différent de ceux peints par Julius Kossak. Le prix demandé pour un chien était relativement bas dans la région, 30 ou 40 roubles seulement. Une cinquantaine de personnes répondirent à l’appel et se montrèrent intéressées par l’achat d’un tel chien ; une seule persévéra dans son idée : Stanislaw Czerniakowski de Varsovie. Celui-ci se rendit en Ukraine où il acheta deux femelles (Tajga et Strielka) et un mâle (Elbrus). Un peu plus tard, il fit une nichée (Elbrus x Tajga) dont faisait partie la première femelle de l’élevage Celerrimus, Daria.
Très peu de temps après, M. Czerniakowski, fort découragé par l’attitude du Kennel Club polonais, se débarrassa de ses chiens et cessa l’élevage. Il faut bien avouer que la malveillance de certains à l’encontre de la sauvegarde de la plus ancienne race polonaise indigène retarda l’enregistrement du CHART POLSKI auprès de la FCI.
Le Kennel Club polonais ne montrait pas le moindre intérêt dans la reconstruction de cette race et refusait son enregistrement. Tous les organes officiels refusaient toute identité au “chortaia borzaia” et au lévrier polonais. Vu les circonstances politiques de l’époque, il était impossible de mettre à exécution un plan original. Heureusement, l’existence de chiens de braconniers était connue : les sœurs Szmurlo ainsi qu’Helena Jenczyk-Tolloczko décidèrent d’en acheter certains. La tâche n’était pas facile : les braconniers étaient méfiants (admettre qu’on possédait un Chart, était synonyme d’admettre que l’on braconnait). Malgré tout, elles purent acheter quelques spécimens typiques qu’elles placèrent chez des amis et connaissances. Entre-temps, Daria avait été croisée avec son père et avait donné la première nichée “Celerrimus”.


Hanna Lipinska et Malgorzata Szmurlo proposèrent un projet de standard de la race. Le travail de recherche iconographique, l’opinion de juges spécialistes des lévriers et la bienveillance d’une des plus grandes sections cynologiques ont conduit, le 25 janvier 1981, à une décision d’ouverture d’un « livre annexe » pour le Chart.

Trente chiens ont été enregistrés : les descendants d’anciens chenils, des importations de Podole (Ukraine), des chiots nés d’unions planifiées, les portées des élevages Aga, Actum, Podniebne Szlaki, Celerrimus et d’autres.

A partir de ce moment-là, le travail d’élevage fut très intense.

Une trentaine de lévriers polonais furent présentés au premier Chart Polski National Specialty Show de Poznan en 1981 où l’on put observer les chiens sur trois générations.

Un an plus tard, le livre annexe pour les lévriers polonais comptait déjà 60 inscriptions.



L’action des propriétaires de premiers Chart Polski avec pedigree est également à souligner. Grâce à tous ceux qui présentèrent leurs chiens aux expositions canines, le public put se familiariser à cette race . Le Chart Polski plut et conquit de nouveaux admirateurs.


Quand, en juin 1999, à Mexico, la FCI choisit de retarder la reconnaissance officielle du CHART POLSKI, on a du mal à comprendre ce qui s’est réellement passé. Des bruits courent : le représentant polonais aurait été absent lors du débat sur le CHART POLSKI ; certains membres étaient opposés à la reconnaissance d’une race polonaise … Les informations sur cet épisode de l’histoire du lévrier polonais sont limitées et la réalité reste bien obscure.
La FCI a décidé, à ce moment-là, d’envoyer deux de ses membres à
« l’European Dog Show » de Poznan en octobre 2000 pour examiner les CHART POLSKI et faire un rapport sur la race. Un minimum de 30 chiens était exigé.
57 Charts relevèrent le défi. Même si certains chiens étaient absents, le spectacle en valait la peine et servira encore longtemps de point de repère et de référence dans l’histoire de la race.
Les 57 chiens inscrits pouvaient se répartir en deux groupes : 43 d’entre eux vivaient en Pologne et 14 vivaient à l’étranger (France 5, Belgique 3, Danemark et Pays-Bas 2, Finlande et Allemagne 1) : voilà bien plus que ce qu’avait demandé la F.C.I.

Le juge-expert était M. Uwe Fisher sur les épaules de qui pesait la lourde responsabilité de constituer un dossier reprenant ses conclusions après les jugements et notamment sur l’homogénéité de la race. Assisté par un photographe qui prenait un cliché de chaque chien, il officia durant plusieurs heures.

Le suspens ne dura que quelques mois : en janvier 2001, à Paris, les commissions des standards et scientifique de la F.C.I. décidaient de reconnaître officiellement et à titre définitif le Chart Polski (standard n° 333). Le 9 mars 2001, un fax émanant du siège de la F.C.I. à Thuin (Belgique) annonçait la bonne nouvelle : dès le 1er mars 2001, le Chart Polski était autorisé à recevoir le CACIB lors de toute exposition internationale de la F.C.I.