ACTUPRATIQUESPORTSLOISIRS« Lot-et-GaronnePublié le 11/02/2009 09:16 | Jean-Louis Amella
Monflanquin. La SPA intervient dans un chenil suspect
Trente chiens récupérés, une quarantaine laissée à leurs propriétaires près de Monflanquin.
Les chiens ont été embarqués par la SPA à destination d'un refuge à Lyon.Photo DDM, M. C. Les chiens ont été embarqués par la SPA à destination d'un refuge à Lyon.Photo DDM, M. C.La cellule anti-trafic de la SPA aime les dossiers bien ficelés. Et celui de l'élevage de la famille Fonvielle au Laussou près de Monflanquin, d'après les documents, remonterait à 1997. « Depuis nous avons eu beaucoup de contacts avec les services vétérinaires, avec la famille Fonvielle et avec le procureur de la République d'Agen. » Une plainte est toujours en instruction auprès de cette juridiction.
Un dernier courrier de la cellule anti-crise de la SPA, daté du 21 janvier 2009 « sollicite une mesure de saisie conservatoire urgente pour tous les animaux détenus par les époux Fonvieille. » Hier matin, peu après 9 heures, plusieurs véhicules se sont succédé dans la cour de la ferme à « Parouty. » L'ambiance était électrique et les gendarmes de Monflanquin furent même sollicités au cas où. Mais finalement les opérations de récupérations d'animaux ont été effectuées sans heurts.
aucune obligation
Et pour cause. « Il n'y a aucune obligation juridique dans l'opération montée mardi matin » explique-t-on à la DDSV, à la préfecture et chez les époux Fonvieille. La SPA ne dit pas le contraire. « En clair c'est un abandon de chiens. »
« Je ne sais pas s'il y a des plaintes » commente Violette Fonvieille, la responsable de cet élevage, « mais nous avons eu des problèmes, c'est vrai. » Pour elle l'origine des difficultés se situe très précisément au moment de l'alerte à la rage en Aquitaine. « À ce moment-là, nous avions beaucoup de chiots à vendre. Mais le marché s'est effondré et nous nous sommes retrouvés avec plus de 150 chiens sur les bras. »
Au-delà des autorisations accordées à l'élevage.
Au delà, en tout cas, du nombre acceptable de chiens susceptibles d'être géré dans le respect des normes et des obligations d'un élevage digne de ce nom. « En plus il y avait beaucoup de mâles et les clients cherchaient plutôt des femelles. C'est à partir de là que nos problèmes ont commencé. »
Mais Violette Fonvieille, refuse les termes de maltraitance, « on a été dépassé, c'est vrai. Mais je voudrai bien savoir en quoi nos chiens ont été maltraités. On n'a pas sept chiens champions de France si on maltraite nos animaux. Dans les concours on voit bien l'état des chiens, leur état physique mais aussi psychologique. Ce que je ne comprends pas c'est que ce dossier n'aboutit pas » explique Brigitte Piquetpellorce, responsable de la cellule anti-trafic de la SPA.
30 chiens abandonnés
« Nous venons, par exemple, de retirer 256 chiens d'un élevage en Normandie et tout c'est bien déroulé. » S'agissant du dossier Fonvieille, les rapports d'enquêtes succèdent aux rapports d'enquête. Les témoignages de clients venus du Lot-et-Garonne et des départements plus lointains racontent la réalité d'un élevage. Et les clients venaient de loin parce que l'élevage de « L'Arche de la Bernadelle » devenu l'élevage des « Coteaux de Soubirous » est aujourd'hui le seul en France à « perpétuer la race » (dixit Violette Fonvieille) des podencas appelés aussi chiens de Garenne des Canaries.
Pour la SPA, « les chiens qui sont amenés en expositions sont vaccinés, nourris et en bon état de forme, mais pas les autres. » Mardi matin, « à regret » ajoute Violette Fonvieille, « nous avons abandonné 30 chiens à la SPA. Les chiens sont partis pour un refuge à Lyon. » Ils seront replacés précise Brigitte Piquetpellorce, « mais il faudra avant les resocialiser. Nous avons vu des chiens en piteux état. » La SPA ne compte d'ailleurs ne pas en rester là. Le ton est à l'exaspération, « il semble qu'en la matière le Lot-et-Garonne soit une zone de non-droit. »
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«Les choses s'améliorent»
« C'est un dossier ancien que la Direction des Services Vétérinaires suit depuis longtemps » explique Dominique Chabanet, le directeur départemental. « Les inspections tout au long de 2008 ont démontré que les choses s'améliorent au chenil de M. et Mme Fonvieille, on ne connaît plus la situation de chaos consécutive à un trop grand nombre de chiens. Nous avons réussi à amener Mme Fonvielle à réduire d'elle-même le nombre d'animaux, on est passé de 80 à moins de 50 aujourd'hui. C'est la raison de notre présence hier matin. Nous étions sur place à la demande de la préfecture du Lot-et-Garonne. Désormais nous pensons que l'élevage va entrer dans une vitesse de croisière normale en prenant en compte le respect dû aux animaux. »
Tra questi cani sequestrati, QUATTRO Chart Polski e qualche Podenco in condizioni veramente pietose, magrissimi, con la rogna e altre malattie della pelle....
Adesso qualcuno ha avuto il coraggio di dare una nuova vittima a quell'allevamento, un Chart Polski di quattro anni....